Guerre en Ukraine : "la situation reste très risquée et dangereuse" à la centrale de Zaporijjia, prévient Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pressé vendredi l'AIEA d'envoyer au plus vite une mission à la centrale nucléaire.
Ce qu'il faut savoir
Il y a urgence selon Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien a pressé vendredi 26 août l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'envoyer au plus vite une mission à la centrale nucléaire de Zaporijjia, rebranchée vendredi sur le réseau électrique. "Nos scientifiques, tous les spécialistes du secteur de l'énergie réussissent à préserver la centrale nucléaire de Zaporijjia du scénario du pire vers lequel poussent en permanence les forces russes", a-t-il déclaré. "Je veux souligner que la situation reste très risquée et dangereuse", a-t-il prévenu. Ce direct est désormais terminé.
Une déconnection qui n'aura duré que 24 heures. La centrale nucléaire de Zaporijjia, en zone occupée dans le sud de l'Ukraine, a été rebranchée au réseau électrique vendredi après une déconnexion la veille, a annoncé l'opérateur ukrainien Energoatom. Dans le détail, "un des réacteurs de la centrale" seulement a été reconnecté, a annoncé Energoatom sur Telegram, tout en assurant que ses systèmes de sécurité fonctionnaient normalement.
L'armée russe renforcée. Le président russe Vladimir Poutine a signé, jeudi, un décret ordonnant d'augmenter de 10% le nombre des militaires que compte l'armée, en pleine offensive contre l'Ukraine et sur fond de tensions croissantes avec les pays occidentaux.
Volodymyr Zelensky craint une "catastrophe nucléaire". "La Russie a mis les Ukrainiens, tout comme l'ensemble des Européens, aux portes d'une catastrophe nucléaire", a déclaré jeudi soir le président ukrainien.
Une rencontre entre la France et la Pologne au sujet de l'Ukraine. Emmanuel Macron recevra lundi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki pour discuter du soutien à l'Ukraine face à la Russie et des conséquences du conflit pour les Européens, a annoncé jeudi l'Elysée. La visite du Premier ministre nationaliste-populiste, déjà venu en mars 2021, intervient après une période de tension entre Paris et Varsovie.