Gaz : les 27 chargent la Commission de faire des achats en commun
Les Etats membres de l'Union européenne et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
Les Etats de l'Union européenne ont décidé, vendredi 25 mars, de donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix de l'énergie.
Les Vingt-Sept et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", en tirant profit du poids économique de l'UE pour bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
"L'achat groupé, la capacité à définir ensemble des contrats longs, est le meilleur instrument pour faire baisser les prix", a fait valoir Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse.
Une participation sur la base sur volontariat
"La Commission peut agréger jusqu'à 75% des achats de gaz", soit en renégociant les contrats existants, soit en en concluant de nouveaux, a précisé le président français, dont le pays occupe la présidence semestrielle de l'UE.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a souligné que la participation au mécanisme sera volontaire, contrairement au dispositif d'achats en commun de vaccins, qui excluaient les commandes en dehors de la Commission. "Nous nous sommes entendus sur le fait que c'est une opportunité qui permet de coopérer volontairement pour les achats de gaz", a-t-il observé devant la presse.
"Bien entendu, quand on regarde des cas particuliers, cela peut être compliqué, très compliqué, parce qu'il existe des entreprises privées partout en Europe", engagées dans des contrats, "qui achètent du gaz en leur nom et entendent continuer", a-t-il expliqué.
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