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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du 29 mars

"Les sanctions imposées à l'économie russe à moyen terme peuvent vraiment avoir un impact négatif" sur le pays, a mis en garde Vladimir Poutine mercredi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président Vladimir Poutine prononce un discours à Moscou, en Russie, le 23 février 2023. (MIKHAIL METZEL / SPUTNIK / AFP)

Pour la première fois, le président russe Vladimir Poutine a reconnu, mercredi 29 mars, de possibles conséquences "négatives" des sanctions internationales sur l'économie de son pays et l'AIEA a constaté une "hausse de l'activité militaire" autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine. Franceinfo revient sur les faits marquants de la journée sur le front de la guerre.

Poutine admet que les sanctions peuvent être "négatives" pour l'économie

Vladimir Poutine a admis publiquement que les sanctions internationales visant Moscou depuis le début du conflit pouvaient avoir des conséquences "négatives" à "moyen terme" sur l'économie russe. Une première. Les pays occidentaux ont en effet pris plusieurs séries de sanctions touchant de nombreux secteurs de l'activité russe, dont celui stratégique des hydrocarbures. Si le chômage en Russie "est à son niveau le plus bas", à 3,6%, et que l'inflation "va tomber en dessous des 4%", selon Vladimir Poutine, "cela ne veut pas dire que tous les problèmes ont déjà été résolus". "Le retour à une trajectoire de croissance ne doit pas nous faire se relâcher", a-t-il encore appuyé dans un rare réquisitoire, appelant à "garantir la souveraineté économique" de la Russie.

L'AIEA s'inquiète de "l'activité militaire" près de la centrale de Zaporijjia

Lors de sa deuxième visite de la centrale nucléaire depuis le début du conflit il y a plus d'un an, le chef de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a regretté mercredi une "hausse de l'activité militaire" près de la centrale ukrainienne, occupée par les forces russes. "Je pense que la situation en général ne s'améliore pas", a regretté Rafael Grossi lors d'une visite sur place, appelant Moscou et Kiev à s'entendre sur "des principes" pour sécuriser le site.

Le roi Charles III assure être "aux côtés" de l'Ukraine

Le roi Charles III a affirmé mercredi que le Royaume-Uni et l'Allemagne se tenaient "aux côtés" de l'Ukraine pour défendre "la liberté". "Nous nous tenons côte à côte pour protéger et faire progresser nos valeurs démocratiques partagées", a-t-il ajouté lors d'un discours au premier jour d'une visite d'Etat en Allemagne. "Nous sommes ensemble aux côtés de l'Ukraine pour la défense de la liberté et de la souveraineté face à une agression non provoquée", a encore déclaré le nouveau roi britannique.

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