Guerre en Ukraine : des négociations difficiles
Les négociations entre la Russie et l’Ukraine sont dans l’impasse vendredi 1er avril. Le Kremlin accuse Kiev d’être responsable d’une attaque sur un dépôt de carburant à Belgorod (Russie).
À Belgorod (Russie), à une quarantaine de kilomètres de la frontière ukrainienne, vendredi 1er avril, une épaisse fumée est visible à des kilomètres : un dépôt de carburant russe brûle. Les pompiers peinent à maîtriser les flammes. Une frappe d’un hélicoptère volant à basse altitude serait à l’origine de cet incendie. Les Russes assuraient pourtant ces derniers jours avoir une maîtrise total de l’espace aérien ukrainien. Moscou accuse Kiev. "Je ne peux ni confirmer ni rejeter l’affirmation selon laquelle l’Ukraine est impliquée dans cette affaire. Tout simplement parce que je ne dispose pas de toutes les informations militaires", déclare Dmytro Kouleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères.
La présidente du Parlement européen applaudie par les députés ukrainiens
Le Kremlin est persuadé qu’il s’agit d’une attaque délibérée de l’armée ukrainienne. Alors que pour les pourparlers entre les deux camps ont repris vendredi, Moscou lance un avertissement. "On ne peut pas considérer cela comme quelque chose qui va créer les conditions appropriées pour la poursuite des négociations", estime Dmitry Peskov, porte-parole du Kremlin. L’Ukraine peut compter sur le soutien de l’Union européenne. En visite à Kiev, Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, a salué devant les députés le courage du peuple ukrainien. Elle a été longuement applaudie.
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