Guerre en Ukraine : la peur est de retour dans les grandes villes

En Ukraine, le déluge de feu a été particulièrement meurtrier, lundi 10 octobre. En quelques heures, Moscou a pilonné Kiev et plusieurs villes du pays. Ses cibles étaient stratégiques, mais aussi civiles. Les Occidentaux dénoncent des attaques aveugles. Mardi 11 octobre, la capitale Kiev reste sur le qui-vive.

Les autorités ukrainiennes assez alarmistes

"Une alerte aérienne a retenti mardi matin, dans le ciel de Kiev, sans que l'on puisse dire si elle a été suivie pour l'instant d'un bombardement", explique le journaliste Marc de Chalvron depuis Kiev (Ukraine). Et de poursuivre : "Une alerte ce matin alors que la nuit a été très calme : pas d'alerte, pas de frappe. Est-ce que cela veut dire que la vengeance de Vladimir Poutine suite à la destruction du pont de Crimée est terminée, impossible de le dire. [...] Les autorités ukrainiennes ont été, hier, assez alarmistes quant à la possibilité d'une deuxième vague de bombardements. C'est d'ailleurs la conséquence principale de ces frappes aériennes : la peur est de retour dans les grandes villes."