Guerre en Ukraine : les réactions des chefs d'État face à l'invasion russe
De Londres à Washington, les chefs d'États ont fermement condamné l'offensive russe en Ukraine, jeudi 24 février. La Chine, de son côté, dit comprendre les "préoccupations" de la Russie.
De Washington (États-Unis) à Londres (Royaume-Uni) ou Paris, l'offensive russe du jeudi 24 février a été condamnée. Avant d'annoncer de nouvelles sanctions dans l'après-midi, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a durci le ton en qualifiant Vladimir Poutine de "dictateur". Le chef du Kremlin a également été décrit comme "un danger pour l'Occident" par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.
De l'inquiétude du côté de l'ONU
La fermeté affichée laisse parfois transparaître l'inquiétude. Durant la nuit, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, s'est adressé au président russe. "Au nom de l'humanité, ramenez vos troupes en Russie", a-t-il imploré. La Chine, seule voix discordante parmi les grandes puissances, a refusé de condamner la Russie. Joe Biden, le président des États-Unis, a promis des sanctions dévastatrices, "les plus sévères jamais prises", rapporte le journaliste Loïc de La Mornais, en duplex depuis Washington. Près de 1 400 milliards de dollars d'avoirs russes vont notamment être gelés aux États-Unis.
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