Guerre en Ukraine : quatre blessés dans la région de Kharkiv après des frappes nocturnes de la Russie

Kiev dit avoir abattu 10 drones russes sur les 13 lancés dans la nuit sur les régions de Kharkiv, Soumy et Kiev. Moscou a de son côté affirmé avoir détruit 18 roquettes tirées par l'Ukraine, au-dessus de la région de Belgorod.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un bâtiment touché par un missile russe à Kharkiv, en Ukraine, le 26 mars 2024. (YEVHEN TITOV / ANADOLU / AFP)

Au moins quatre personnes ont été blessées dans la nuit de mardi à mercredi dans la région de Kharkiv après une série de frappes russes, ont annoncé les autorités régionales mercredi 27 mars.

Trois personnes, âgées de 55, 56 et 64 ans, ont été blessées dans des bombardements russes au cours de la nuit, a détaillé le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleg Synegoubov, dans un récapitulatif sur Telegram. Une autre, âgée de 62 ans, a été blessée à la suite d'une attaque de drone, a précisé le responsable. La région de Kharkiv, qui comprend la ville éponyme (la deuxième plus grande d'Ukraine), borde la frontière russe et se trouve quasi quotidiennement sous le feu de l'armée de Moscou.

Dix drones russes interceptés

Au total, "13 drones" russes ont attaqué plusieurs régions ukrainiennes dans la nuit de mardi à mercredi, a indiqué sur Telegram le commandant de l'armée de l'air ukrainienne, Mykola Olechtchouk. Selon lui, "dix" ont été "interceptés" par la défense antiaérienne ukrainienne au-dessus des régions de Kharkiv, Soumy et Kiev. Il n'a toutefois pas précisé ce qu'il était advenu des trois drones qui sont passés à travers.

La Russie a, de son côté, déclaré tôt dans la matinée avoir "détruit" au-dessus de la région de Belgorod 18 roquettes tirées par l'Ukraine avec des systèmes Vampire. Selon le gouverneur régional, un homme a été blessé "par des éclats d'obus" dans cette région frontalière, visée ces derniers temps par de nombreuses attaques de drones et des frappes ukrainiennes.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.