L'Ukraine a besoin d'une "paix durable", que la Russie ne "détruira pas dans quelques années", juge Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien a annoncé que 43 000 soldats ukrainiens ont été tués et 370 000 blessés depuis le début de l'invasion russe.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 7 décembre 2024, à Paris. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Volodymyr Zelensky a dit rechercher pour son pays une "paix durable", que la Russie ne pourra pas "détruire dans quelques années, comme ils l'ont fait à maintes reprises dans le passé", en lançant un nouveau conflit, dimanche 8 décembre. "Lorsque nous parlons de paix effective avec la Russie, nous devons avant tout parler de garanties de paix effectives", a-t-il précisé sur Telegram, au lendemain d'une rencontre organisée à l'Elysée avec Donald Trump et Emmanuel Macron. Le président ukrainien a aussi annoncé que 43 000 soldats ukrainiens avaient été tués et 370 000 autres blessés depuis le début de l'invasion russe.

Volodymyr Zelensky a longtemps été catégoriquement opposé à toute concession à Vladimir Poutine, mais a adouci cette position ces derniers mois face aux difficultés de son armée sur le front et aux craintes d'un affaiblissement de l'aide occidentale. Il a notamment émis l'idée que l'Ukraine renonce temporairement à récupérer les territoires contrôlés par la Russie – soit près d'un cinquième du pays – en échange de garanties de sécurité de la part de l'Otan et de livraisons d'armements occidentaux.

Le Kremlin accuse Zelensky de "refuser de négocier"

Peu après, le Kremlin a accusé le président ukrainien de "refuser de négocier" avec Vladimir Poutine la fin du conflit en Ukraine, réclamant une nouvelle fois que Kiev prenne en compte "les réalités sur le terrain". "C'est la partie ukrainienne qui a refusé et refuse toujours de négocier. De plus, [Volodymyr] Zelensky s'est interdit par décret, ainsi qu'à son administration, tout contact avec les dirigeants russes, et cette position n'a pas changé", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dimanche.

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