Retrait de Renault en Russie : quelles conséquences pour le constructeur ?
Le groupe Renault a annoncé, jeudi 24 mars, qu’il allait suspendre la production de ses usines en Russie. Un retrait qui pourrait lui coûter cher.
Dans la matinée du jeudi 24 mars, les salariés de Renault à Moscou (Russie) évitent les questions des journalistes. L'activité de l'usine a été suspendue jusqu'à nouvel ordre par la direction du groupe à Paris. "L'usine, maintenant, elle ne marche pas. La production de voitures s'est arrêtée. C'est tout", confirme, à demi-mot, un responsable.
Une perte de plusieurs milliards d'euros
La Russie est le deuxième plus gros marché du géant français. Outre l'usine de Moscou, Renault a également sa filiale Avtovaz, et emploie au total 45 000 personnes en Russie. 500 000 véhicules sont assemblés chaque année dans le pays. À la sortie du travail, à Douai (Nord), les salariés semblent partagés. "Une bonne chose", estime l'un d'eux, tandis qu'un autre note que "l'avenir n'est pas très serein". Après deux ans d'épidémie, l'activité de Renault repartait. Abandonner sa filiale russe pourrait aujourd'hui lui coûter plusieurs milliards d'euros.
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