Cet article date de plus de deux ans.

VRAI OU FAKE : des internautes remettent en cause la véracité du massacre de Boutcha

Publié
Temps de lecture : 2min
6media Vrai ou Fake SJT - INFLUENCEURS RESEAUX SOCIAUX BOUTCHA (v2)
6media Vrai ou Fake SJT - INFLUENCEURS RESEAUX SOCIAUX BOUTCHA (v2) 6media Vrai ou Fake SJT - INFLUENCEURS RESEAUX SOCIAUX BOUTCHA (v2) (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le massacre de Boutcha, en Ukraine, est-il une mise en scène ? C’est en tout cas ce que dénoncent des internautes sur les réseaux sociaux.

Quelques heures après la découverte du massacre des civils à Boutcha (Ukraine), des messages apparaissent sur les réseaux sociaux. Ils dénoncent une mise en scène, à l’exemple d’un tweet de Régis de Castelnau, ancien avocat désormais éditorialiste. "Les Russes se sont retirés le 30 mars. Le maire de #Boutcha est ravi. Quatre jours plus tard (! ! !) on découvre les cadavres dont on nous dit qu’il y en a dans tout le village. Même avec les images, ça ressemble furieusement à une mise en scène", dénonce-t-il. Dans le même temps, un internaute proche de l’extrême droite partage un montage vidéo sur lequel il dit voir un cadavre lever la main et un autre se lever après "avoir joué son rôle". Un ancien sénateur centriste relaie lui aussi l’hypothèse d’une manipulation sur Twitter, notamment en rappelant l’histoire de faux charnier de Timisoara (Roumanie).

La thèse d’une manipulation remet en cause le récit des journalistes présents sur place

L’histoire devient virale sur Twitter. Le hashtag #Timisoara devient tendance sur Twitter. Les internautes comparent les images de Boutcha avec celles du faux charnier en Roumanie. Philippe Murer, un ancien conseiller économique de Marine Le Pen, déclare sur les réseaux qu’il faut "prendre le temps d’enquêter (...) Rappelons-nous du massacre de Timisoara et des mensonges relayés par la presse...". La thèse d’une manipulation remet en cause le récit des journalistes présents sur place, avec des éléments de langage étant similaires à celui des autorités russes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.