Manuel Valls s'oppose à l'instauration de quotas de migrants
Cette semaine, Bruxelles a proposé d'instaurer des quotas de réfugiés, autrement dit de répartir les migrants à travers l'Union européenne. Samedi 16 mai, la France, par la voix de Manuel Valls, s'est dit opposé à ce principe.
En visite à la gare de Menton (Alpes-Maritime), lieu de passage de nombreux réfugiés, le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé samedi 16 mai que la France s'opposait catégoriquement à la mesure phare proposée par Bruxelles : l'instauration de quotas de migrants par pays dans l'Union européenne.
Pour une meilleure répartition des demandeurs d'asile en Europe
"Depuis 2012, la France a accueilli près de 10 000 réfugiés syriens et irakiens", rapporte la journaliste de France 3. Et la pression est de plus en plus forte. Chaque jour, ils sont des dizaines à passer la frontière italienne. Les contrôles dans les trains depuis Vintimille se sont donc intensifiés. Cette semaine, 944 migrants sans papiers ont été arrêtés dans les Alpes-Maritimes. Mais l'État a un autre objectif : le démantèlement des réseaux qui les exploitent. Les migrants qui réussissent se retrouvent pour la plupart en gare de Nice. Épuisés, sans argent, ils n'ont qu'une idée en tête rejoindre Paris, puis l'Angleterre.
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