Attentat à Bruxelles : le parcours de l’assaillant au coeur de l’enquête
La première photo d’identité d’Abdesalem L. à son arrivée en Italie, en 2011. Première demande d’asile, et première étape d’un long parcours à travers l’Europe, qui révèle de nombreuses défaillances. Un an plus tard, muni d’un permis de voyager délivré par Rome, il arrive en Suède, où il est condamné à deux ans de prison pour trafic de drogues. Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, en visite à Bruxelles (Belgique) mercredi 18 octobre, admet un raté. "Cette information aurait pu être utile pour les services de renseignement, ici en Belgique", a-t-il reconnu.
Des zones d’ombre
Sans titre de séjour régulier, il est expulsé vers l’Italie en 2016. Deux ans plus tard, il rejoint la Belgique. Les services antiterroristes italiens l’avaient identifié comme étant radicalisé, et assurent avoir informé Bruxelles. La version est contredite par le gouvernement belge. "Nous ne savions pas qu’il était fiché pour des activités ou des idées terroristes", assure la ministre de l’Intérieur belge, Annelies Verlinden.
Enfin, Abdesalem L. était connu par la police belge pour atteinte à la sureté de l’État et trafic illégal d’être humain, sans que l’on sache précisément ce qui lui était reproché. Il n’a d’ailleurs pas été condamné, ni expulsé, malgré l’ordre de quitter le territoire.
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