Pas d'accord sur la répartition des 120 000 réfugiés entre les Etats membres de l'UE

Pour faire face à l'afflux de migrants et de réfugiés, la police hongroise a fermé, dans l'après-midi du lundi 14 septembre, le principal point de passage emprunté par les migrants pour traverser la frontière serbo-hongroise, à Röszke (Hongrie). A la mi-journée, l'Autriche avait annoncé qu'elle allait rétablir les contrôles aux frontières. La veille, l'Allemagne avait, elle aussi, rétabli "provisoirement" des contrôles à ses frontières, "en particulier avec l'Autriche", point de passage privilégié des réfugiés vers l'Allemagne. Suivez la journée en direct sur francetv info.

• Pas d'accord unanime sur la répartition des 120 000 réfugiés. Selon la présidence du Luxembourg, une grande majorité des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne, réunis à Bruxelles, "se sont engagés sur le principe d'une relocalisation" de 120 000 réfugiés supplémentaires lors des deux prochains années, mais certains pays membres restent récalcitrants.

• Des frontières contrôlées, mais pas fermées. Le rétablissement des contrôles ne signifie pas que l'Allemagne ferme ses frontières aux migrants. "Des réfugiés vont continuer à venir en Allemagne, nous espérons que cela se déroule dans le cadre d'un processus mieux ordonné", a déclaré le porte-parole de la chancellerie. Toutefois, la Hongrie doit mettre en œuvre mardi une nouvelle législation destinée à rendre sa frontière avec la Serbie infranchissable pour les migrants.

Les navires de guerre à la rescousse. L'Union européenne a approuvé lundi le recours à la force militaire contre les passeurs de migrants qui opèrent à partir de Libye, y compris en saisissant leurs bateaux, dans le cadre d'un renforcement de son opération navale en Méditerranée. La mesure doit être effective à partir de début octobre.