Espagne : 569 migrants secourus en mer lors de trois opérations distinctes
Entassées à bord de 16 embarcations, 264 personnes ont été prises en charge dans le détroit de Gibraltar et débarquées dans les ports de Tarifa et de Barbate, en Andalousie. Maisd ce n'est pas les seuls migrants à avoir été secourus samedi.
Ces sauvetages interviennent six jours après l'arrivée à Valence (Espagne) de l'Aquarius, qui avait secouru 629 migrants au large des côtes libyennes. Un total de 569 migrants ont été secourus samedi 23 juin matin au cours de trois opérations menées au large par les services de sauvetage en mer espagnols, a annoncé sur Twitter l'organisme public Salvamento maritimo.
SAR Mastelero rescata 36+55 #personas 2 #pateras #Alboran y guardamar Polimnia otra con 58. En #Estrecho salvamar Denébola rescata 2 personas otra patera. Hasta ahora, 569 rescatados/21 pateras: Estrecho 264 de 16 pateras, Alborán 176 rescatados de 4 y 129 de 1 cayuco #Canarias pic.twitter.com/TtRT4NXOLc
— SALVAMENTO MARÍTIMO (@salvamentogob) 23 juin 2018
Entassées à bord de 16 embarcations, 264 personnes ont été prises en charge dans le détroit de Gibraltar et débarquées dans les ports de Tarifa et de Barbate, en Andalousie. Cent soixante-seize autres ont été secourues en Méditerranée entre le sud de l'Espagne et le nord du Maroc et 129 au large de l'île de Grande Canarie, dans l'océan Atlantique.
Les personnes secourues, dont des mineurs, des femmes et plusieurs bébés, proviennent majoritairement du Maghreb et d'Afrique sub-saharienne mais aussi d'Asie, a précisé une porte-parole de l'organisme.
Un mini-sommet de crise organisé dimanche
L'Espagne, dont le nouveau Premier ministre, Pedro Sanchez, a pris l'initiative d'accueillir l'Aquarius, participera dimanche à une réunion de crise informelle organisé à Bruxelles (Belgique). Destiné à préparer le sommet de Bruxelles des 28 et 29 juin qui sera largement consacré à l'immigration, cette réunion sera boycotté par les pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie), partisans d'une ligne dure sur l'immigration.
Tentée par un boycott de ce mini-sommet, l'Italie a finalement confirmé sa participation, mais entend y faire "entendre sa musique", selon le ministre de l'Intérieur transalpin, Matteo Salvini.
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