Grèce : le flux migratoire ne tarit pas

La ville de Lesbos qui doit accueillir les migrants depuis plusieurs semaines fait tout pour évacuer les candidats à l'exil vers d'autres structures d'accueil.
Les journalistes de France 2 se sont rendus dans un camp de réfugiés de l’île grecque de Lesbos. Lundi 21 mars au matin, les allées étaient presque vides. Le changement a été radical puisqu'ils sont passés de près de 2 000 migrants à 700 en 48 heures. Et les derniers restants ont déjà leur ticket de bateau pour quitter l’île. "La police nous a dit qu'il fallait absolument qu'on quitte ce camp, alors on va aller à Athènes ou dans un autre camp", explique un migrant inquiet pour la suite.

Les habitants soulagés

Le gouvernement grec a affrété des ferries en direction du continent pour reloger les réfugiés. Les habitants de Lesbos se disent soulagés. Mais ce n'est pas pour autant que les migrants vont quitter le pays. La frontière macédonienne est toujours fermée et les retours en Turquie décidés il y a quelques jours par l'Union européenne ne sont toujours pas organisés.