Migrants : l'UE ne financera pas "de barbelés et de murs", assure la présidente de la Commission européenne
Une douzaine de pays comme la Lituanie et l'Autriche réclamaient une telle mesure pour protéger leurs frontières.
Elle a été "très claire", ce sera non. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ne financera pas "de barbelés et de murs" aux frontières pour empêcher les arrivées de migrants, a-t-elle déclaré vendredi 22 octobre à l'issue d'un sommet des Vingt-Sept à Bruxelles. C'est ce que réclamaient douze pays, comme la Lituanie et l'Autriche.
"J'ai été très claire sur le fait qu'il y a une position commune de longue date de la Commission et du Parlement européen sur le fait qu'il n'y aura pas de financement de barbelés et de murs", a affirmé la cheffe de l'exécutif européen, à l'issue du Conseil européen, où la question a été discutée.
Jeudi et vendredi, les chefs d'Etats et de gouvernement étaient réunis dans la capitale belge pour le Conseil européen. Les tensions avec la Pologne, la hausse des prix de l'énergie et la préparation de la COP26 étaient abordées jeudi. Vendredi, les discussions se sont articulées autour de la question des migrations.
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