Quatorze associations accusent l'Etat de "mise en danger délibérée" des migrants
Au début de son mandat, le 27 juillet 2017, le chef de l'Etat avait promis de ne plus avoir "d'ici la fin de l'année des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois".
"Monsieur le président, votre engagement (...) a été vite oublié par votre gouvernement, votre majorité, vos services. Plus grave, par vous-même." Médecins du monde, le Secours catholique et douze autres associations accusent dans une tribune, publiée par Le Journal du dimanche, dans son édition du 30 décembre, l'Etat de "mise en danger délibérée" des migrants et appellent à un "changement de cap".
Au début de son mandat, le 27 juillet 2017, le chef de l'Etat avait promis de ne plus avoir "d'ici la fin de l'année des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois". "Un an après, des milliers de personnes, femmes, hommes, enfants, familles, se partagent les interstices des villes, s'abritent sous des échangeurs, sont échoués sur les trottoirs de Paris et de son immédiate périphérie", souligne le texte.
Des réponses "à la hauteur" attendues
"Ces personnes à la rue ont toujours plus de difficultés à se nourrir, à se soigner, à trouver une information fiable pour faire valoir leurs droits élémentaires", déplorent les représentants de Médecins du Monde France, du Secours catholique, d'Emmaüs France, de la Ligue des droits de l'homme et de divers collectifs et associations venant en aide aux migrants, qui exigent des réponses "à la hauteur de la situation d'urgence".
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