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Vidéo Évacuation du camp de migrants du Millénaire : “Nous ne sommes pas à la hauteur“, dit le directeur de France terre d’asile

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Plus de mille migrants ont été évacués lors de l’opération de police menée mercredi 30 mai sur le campement du Millénaire à Paris. Ces 1600 personnes sont originaires essentiellement du Soudan, de Somalie et d’Erythrée, et étaient installées depuis plusieurs mois dans ce campement.
VIDEO. Évacuation du camp de migrants du Millénaire : “Nous ne sommes pas à la hauteur“, dit le directeur de France terre d’asile Plus de mille migrants ont été évacués lors de l’opération de police menée mercredi 30 mai sur le campement du Millénaire à Paris. Ces 1600 personnes sont originaires essentiellement du Soudan, de Somalie et d’Erythrée, et étaient installées depuis plusieurs mois dans ce campement. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Plus de mille migrants ont été évacués lors de l’opération de police menée mercredi 30 mai sur le campement du Millénaire à Paris. Ces 1600 personnes sont originaires essentiellement du Soudan, de Somalie et d’Erythrée, et étaient installées depuis plusieurs mois dans ce campement.

"Il est possible de faire autrement"

Le directeur général de France terre d’asile Pierre Henry est revenu sur le démantèlement, à Paris, du campement du Millénaire et des suites possibles. Il a également pointé l’insuffisance de l’action de l’État face à cette situation de crise migratoire. "L’Allemagne, au plus fort de la crise migratoire, a accueilli 1,3 million de personnes", a-t-il expliqué."La France a accueilli 10 fois moins de personnes réfugiées, migrantes, et nous avons des campements de rue en permanence", a-t-il ajouté.

Selon Pierre Henry, il est possible de faire autrement. "Nous ne sommes pas à la hauteur", a-t-il déploré. Pour lui, il faudrait d’abord mettre en place des lieux d’accueil et de pré-accueil pour ces migrants, dans le but de les répartir dans toute la France et de les guider vers un dispositif adéquat.

Toutefois, le directeur général de France terre d’asile insiste sur un point : ces lieux d’accueil ne régleront pas, par magie, tous les problèmes et toutes les difficultés qui surviennent à l’échelle européenne. "Il faut penser global, il faut penser à une répartition sur l’ensemble du territoire national, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui", a-t-il estimé.

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