: Vidéo "Sur 63 000 demandeurs d'asile en France, 30% ont eu le statut de réfugié" en 2014, selon l'Ofpra
Le directeur de l'Ofpra, Pascal Brice, a insisté, dans un entretien accordé à France 2 mercredi, sur "la nécessité de consolider le système de l'asile".
Le directeur de l'Ofpra, Pascal Brice, a insisté, mercredi 17 juin, sur la "nécessité de consolider le système de l'asile", après la présentation, par le ministre de l'Intérieur, d'un plan de prise en charge des demandeurs d'asile. Ce dernier prévoit la création de 11 000 places supplémentaires d'hébergement pour les migrants d'ici à 2016. Il concerne l'hébergement pour les demandeurs d'asile, leur mise à l'abri d'urgence, mais aussi la lutte contre l'immigration irrégulière.
"Il y a nécessité de consolider le système de l'asile", a affirmé Pascal Brice mercredi 17 juin sur France 2. Sur les 63 000 demandeurs d'asile en France, environ 30% se sont vu reconnaître un statut de réfugié : "C'est un doublement du nombre de réfugiés depuis 2007-2008", a précisé le directeur de l'Ofpra. Il a observé que le nombre de demandeurs d'asile s'était stabilisé en 2014. Pour les premiers mois de 2015, Pascal Brice parle d'une "légère augmentation, mais qui reste modérée".
"Un effort sans précédent" à La Chapelle
Pour le fonctionnaire, la capacité de l'Ofpra va être amplifiée avec les nouvelles mesures, ainsi qu'avec la législation européenne sur le sujet. "A la fin 2016, nous aurons atteint l'objectif fixé par le gouvernement, un délai moyen de trois mois, dans une procédure qui au total prendra neuf mois en moyenne, là où elle est aujourd'hui de deux ans en moyenne", a-t-il promis.
Aujourd'hui, la seule possibilité pour un migrant de trouver un toit est d'être éligible au droit d'asile et d'accepter de faire sa demande en France. A La Chapelle, à Paris, 260 personnes ont ainsi été prises en charge, a rappelé le directeur de l'Ofpra. "Elles ont été relogées, c'est un effort sans précédent qui a été conduit", a souligné Pascal Brice.
Il a en outre rappelé que la lutte contre l'immigration irrégulière "relevait de la compétence des préfets". "L'Ofpra a pour mission de protéger, les questions qui relèvent de la reconduite relèvent du ministère de l'Intérieur."
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