Nouvelle grève générale en Grèce aujourd’hui
La Grèce cherche toujours les moyens de sortir de l’impasse. Les négociations en cours pour éviter la faillite sont "difficiles " a qualifié hier soir le ministre grec des Finances, après une réunion avec la "troïka", composée du Fonds monétaire international (FMI), de l'Union européenne et de la Banque centrale européenne (BCE).
Pour Evangelos Venizelos, ‘’dès qu'un chapitre est clos, un autre s'ouvre ".
Paris et Berlin ont pressé hier Athènes d'accepter une nouvelle cure d'austérité en échange d'une aide financière, mais les partis politiques grecs ont reporté à aujourd’hui leur réponse aux conditions drastiques posées par les bailleurs de fonds.
Les discussions politiques se prolongent à Athènes, les deux principaux syndicats du pays ont appelé à une grève de 24 heures aujourd’hui pour protester contre une politique qui menace selon eux d'entraîner le pays dans une spirale destructrice.
"Malgré nos sacrifices et tout en reconnaissant l'échec de leur politique, ils réclament encore plus d'austérité ", a déclaré Ilias Iliopoulos, secrétaire général du syndicat de fonctionnaires Adedy.
La grève lancée par les deux grandes centrales syndicales doit notamment perturber écoles, liaisons avec les îles, transports publics et administration. Une manifestation est prévue dans le centre d'Athènes à la mi-journée.
Les nouvelles mesures "sont la chronique d'une mort annoncée (...), l'objectif est de mettre à bas tout le droit du travail et de baisser les salaires de 20 à 30% en plus des coupes déjà opérées ", a déclaré le président de la GSEE (salariés du privé), Iannis Panagopoulos.
Avec l'Adedy, la GSEE avait déjà organisé six grèves générales en 2011, sans réussir à faire fléchir les bailleurs de fonds.
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