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Nouvelle petite revue de presse décalée façon Géopolis...

Le 17 octobre 2015, nous vous avons proposé une revue de presse à notre façon : décalée. Nous vous en reproposons une nouvelle, en ce 18 octobre, qui vous fera faire le tour du monde. Même si nous resterons plus longuement aux Amériques…
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Cérémonie militaire à Buckingham Palace à Londres, le 10 juillet 2015, marquant le 75e anniversaire de la bataille d'Angleterre. Cette masure serait la plus chère du monde, si l'on en croit le site suisse bilan.ch... (REUTERS - Anthony Devlin - pool)

Allez, on commence par un petit tour du monde… de l’inaccessible. En l’occurrence pour prendre connaissance du top 10 des «maisons les plus chères du monde», proposées par Bilan, qui se présente peu modestement comme «la référence suisse de l’économie».

Le sommet de ce classement mondial se situe en Albion : il s’agit en l’occurrence du palais de Buckingham, résidence londonienne de sa gracieuse majesté Elisabeth II et de sa famille, évaluée, excusez du peu, à 1,55 milliard de dollars (1,36 milliard d’euros). Londres, cité réputée pour la grande cherté de son immobilier, aligne trois autres masures dans le top 10. A commencer par de pied-à-terre de l’industriel indien Lakshmi Mittal, située au cœur de la capitale britannique. Pied-à-terre qui ne comprend pas moins de «douze salles de bains, une piscine intérieure, des bains turcs et un garage pour 20 voitures».

Et la France dans tout ça ? Heureusement, il y a la Côte-d’Azur avec la villa Leopolda, «construite par le roi des Belges Léopold II en 1902 dans un style néo-Renaissance». Laquelle «s'intègre à merveille dans le site du Cap Ferrat avec sa parc de huit hectares comptant plus de 1200 arbres d'essences très variées». Elle est estimée à 750 millions de dollars (660 millions d’euros). Quand même !

Changement de sujet. A mille lieux des préoccupations de ceux qui vivent dans ces belles demeures. Nous passons d’un extrême à l’autre en vous recommandant un article sur la très piètre qualité des repas… servis aux détenus aux Etats-Unis. Article, mis en ligne sur le site du magazine canadien Vice et rédigé par un certain Stephen Katz qui explique «avoir passé sept mois à l’ombre» aux USA. Conclusion : «Il n’existe pas de repas plus cruel que celui que les prisons américaines servent à leurs détenus». Comme ces haricots lyophilisés premier-prix «que l’on réchauffe ensuite dans l’eau tiédasse qui sort des douches – la même qui sert pour faire sa lessive et, accessoirement, de lieu de résidence pour toute une famille de moucherons».

Nourrir ou affamer ?
Fournisseur le plus important des centres de détention Outre-Atlantique : la société Aramark qui offre des services dans les domaines de la restauration, de l’immobilier, des hôpitaux, des universités etc… Et dont le site internet nous explique qu’elle «enrichit et nourrit la vie» («enriching and nourishing lives»). Pour autant, affirme l’auteur du papier, dans l’Etat de l’Ohio, l’entreprise «a été accusée à plus de 240 reprises d’avoir privé délibérément les détenus de nourriture dans le simple but de réaliser des économies». Quand il ne sert pas une «nourriture pourrie et pauvre en calorie»… 
 
Restons Outre-Atlantique et rendons-nous en Amérique latine. Où l’américain Uber, qui a défrayé la chronique en France pour ses offres en ligne de chauffeur privé, cherche aussi à implanter, nous apprend El Pais, le plus grand quotidien d’Espagne. Et là aussi, son arrivée crée «la polémique».
 
A Buenos Aires, capitale de l’Argentine, les taxis, «un collectif énorme et très organisé, a réussi pour l’instant à freiner l’arrivée de Uber dans le pays». La firme tente aussi de pénétrer le marché colombien. Et à Bogota, la capitale, dans d’autres grandes villes, «il est de plus en plus fréquent d’entendre des citoyens vous expliquez qu’Uber offre la rapidité, la sécurité et un bon service que ne proposent pas les taxis traditionnels. Tandis de son côté, le syndicat des chauffeurs de taxis se plaint de concurrence déloyal». Le débat autour de ce nouveau type de service est ainsi parfaitement résumé…

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