Plus d'un millier de clandestins pour la plupart tunisiens ont débarqué dans la nuit sur l'île de Lampedusa (Sicile)
Ces nouveaux arrivants, à bord de 11 embarcations, sont venus s'ajouter à la centaine de migrants arrivés au cours du week-end sur l'île.
Une autre embarcation avec une centaine de personnes à bord était en vue lundi matin. D'autres débarquements en provenance de Tunisie sont attendus lundi et mardi, avec peut-être des ressortissants libyen
De Lampedusa, ces immigrés sont ensuite envoyés dans des centres de rétention en Italie continentale mais les capacités d'accueil commencent à être insuffisantes.
Aucun de ces immigrés ne semble venir de Libye, alors que les autorités italiennes craignent un exode massif en provenance de leur ancienne colonie.
Le maire de Lampedusa, Bernardino De Rubeis, a appelé dimanche le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, qui a assuré que les opérations de transport aérien et maritime reprendraient lundi pour transférer les clandestins dans d'autres centres d'accueil.
Lundi matin, un premier avion avec une centaine de clandestins à bord a quitté Lampedusa pour Crotone (Calabre, sud), et 64 autres ont embarqué sur un ferry à destination de Porto Empedocle, près d'Agrigente (Sicile).
En février, l'Italie a demandé l'aide de l'Union européenne pour faire face à l'arrivée de migrants clandestins en provenance de Tunisie.
Pour aider Rome à affronter cet afflux de clandestins tunisiens dont la majorité souhaiterait se rendre en France, l'Union européenne a déployé une mission de Frontex, l'agence de surveillance des frontières de l'UE.
Plus de 7.000 Tunisiens ont fui vers l'Italie depuis le renversement en janvier de leur président Zine Ben Ali.
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