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Quand la crise de la dette fait tomber les dirigeants européens

Silvio Berlusconi vient ajouter son nom à la liste des chefs de gouvernement européens contraints de démissionner en Europe, suite à la crise de la dette. Ceux du Portugal, d'Irlande, de Slovaquie et tout récemment de Grèce sont déjà passés par là.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Eric Feferberg AFP)

A qui le tour ? Le contrecoup politique de la crise s'abbat depuis plusieurs mois sur l'Europe. La première victime a été le premier ministre irlandais. Brian Cowen a connu un échec aux législatives en février dernier, après l'acceptation d'un plan de sauvetage fin 2010, vécu comme une humiliation par de nombreux Irlandais. Son parti, le Fianna Fail, dirigeait pourtant la vie politique irlandaise depuis 80 ans.

Un mois plus tard, c'est le Premier ministre portugais qui a trébuché à son tour. Le socialiste José Socrates a démisionné en mars 2011. Le parlement venait de rejeter un quatrième programme d'austérité.

En octobre, le boomerang a ensuite atteint la Slovaquie. Le gouvernement de centre-droit d'Iveta Radicova perdait un vote
parlementaire, assimilé à un vote de confiance. Des élections législatives anticipées doivent se tenir en mars 2012.

Il y a quelques jours c'est en Grèce que le Premier ministre a déposé les armes. Dimanche dernier, Georges Papandréou s'est engagé à démissionner. On devrait connaître aujourd'hui la composition du nouveau gouvernement. Des élections législatives anticipées auront lieu le 19 février 2012.

Et c'est donc au tour de l'Italie et de Silvio Berlusconi de céder devant la crise. Le Cavaliere a annoncé sa démission prochaine.

Alors qui sera le prochain ? Il pourrait s'agir du Premier ministre socialiste José Luis Rodriguez Zapatero devenu très impopulaire, après avoir pris de nombreuses mesures de rigueur cette année. Des élections législatives anticipées sont prévues le 20 novembre en Espagne.

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