Sauvetage de la Grèce : les différentes étapes à venir
- 20 février
Réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles pour évaluer si la Grèce a rempli toutes les conditions fixées en échange de l'aide extérieure: adoption par le parlement du plan d'austérité, engagement écrit des partis de la coalition à le soutenir durablement, nouvelles économies de 325 millions d'euros pour le budget 2012.
Si tel est le cas, l'Eurogroupe pourrait avaliser le lancement de l'opération devant conduire les banques créancières du pays à effacer 100 milliards d'euros de dette, d'autre part accepter dans son principe l'octroi d'un deuxième programme de prêts de 130 milliards d'euros, soit un effort combiné sans précédent de 230 milliards d'euros, supérieur à la richesse nationale du pays (212 milliards d'euros attendus en 2012).
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A partir du 20 février
Si l'Eurogroupe donne son aval à l'opération, les autorités grecques et les banques créancières du pays peuvent commencer dans les jours suivants à mettre concrètement sur les rails l'opération de restructuration de la dette d'Athènes à hauteur de 100 milliards d'euros, via un échange des obligations détenues par les investisseurs au profit de nouvelles de moindre valeur et dotées d'une rémunération inférieure.
L'opération doit durer un mois environ et être impérativement achevée avant le 20 mars, date à laquelle Athènes sera confronté à une opération de remboursement de 14,5 milliards d'euros. - 27 février
Les députés allemands doivent se prononcer en principe ce jour là sur le deuxième programme de prêts de 130 milliards d'euros. Les élus finlandais et néerlandais pourraient aussi avoir à donner leur aval.
- D'ici à mi-mars
Le déblocage effectif des prêts est aussi conditionné par les Européens à ce que le gouvernement grec prenne d'ici mi-mars des "mesures préalables" concrètes afin de donner "des gages de sa bonne volonté ", selon les mots d'un diplomate. Concrètement: il s'agit de la mise en oeuvre de mesures symboliques d'économies budgétaire ou de réformes.
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