Attaque au sabre dans une école en Suède : le bilan monte à deux morts
L'attaque s'est produite dans une école de Trollhättan, une ville industrielle de 50 000 habitants dans le sud-ouest du pays.
Le bilan s'alourdit après l'attaque au sabre dans une école suédoise et passe à deux morts et deux blessés graves, jeudi 22 octobre. Elle a été perpétrée par un homme masqué et armé d'un sabre dans un établissement de Trollhättan.
"Une des quatre personnes admises à l'hôpital est décédée", a déclaré un porte-parole de l'établissement, Nicklas Claesson. Les médias suédois affirment qu'il s'agit d'un des deux élèves blessés. Un enseignant a succombé à ses blessures dans l'école avant l'intervention des secours tandis que l'assaillant a été très grièvement blessé par des tirs de la police.
Vers 10 heures, la police a répondu à un appel faisant état de la présence d'un assaillant masqué et armé d'une épée à proximité de l'établissement scolaire. L'information mentionnait également l'attaque d'une personne près ou dans la cafétéria de l'école.
"La confusion est grande"
La police a indiqué avoir tiré sur l'assaillant, sans fournir de précision sur son état de santé. Selon la presse locale, l'homme, un temps annoncé mort, a été hospitalisé. "La confusion est grande dans l'école. Les adultes et les élèves quittent l'école précipitamment", a souligné la police dans un communiqué.
”It's panic up there” police spokesman tells @Expressen after sword-wielding man reportedly shot by police. Attacker injured 4 kids, 1 adult
— Carl Fridh Kleberg (@FridhKleberg) 22 Octobre 2015
Des images du site Expressen montrent une foule massée devant l'école. Plusieurs ambulances et véhicules de police sont garés sur le trottoir.
#kronan pic.twitter.com/UbwE0YTRRl
— Mikael Svantesson (@MrSvantesson) 22 Octobre 2015
L'école Kronan accueille 400 élèves de la maternelle au collège. Trollhättan, berceau du constructeur automobile Saab, est une ville industrielle de 57 000 habitants, à une heure de route au nord de Göteborg.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.