: Vidéo "Clause Molière" : le français obligatoire sur les chantiers fait polémique
Des présidents de région Les Républicains ont imposé l'usage du français sur les chantiers publics. Une manière d'interdire les travailleurs étrangers ?
Obliger les entreprises en charge des chantiers publics à n'engager que des employés qui parlent français ? Une mesure mise en place par des présidents de région Les Républicains est critiquée de tous les côtés, à commencer par le Premier ministre. "Derrière la clause Molière, c'est la clause Tartuffe. Ces clauses ne sont pas inspirées par l'amour de notre langue, mais par l'objectif de faire obstacle à la concurrence d'entreprises étrangères qui font appel à des travailleurs détachés", a-t-il dit.
Les syndicats sont contre, le FN en veut plus
Prendre le prétexte de la langue pour interdire les travailleurs sur les chantiers publics ? Laurent Wauquiez ne s'en cache pas : il pratique la préférence nationale. De leur côté, les syndicats la critiquent presque d'une même voix. Pour Marine Le Pen, en revanche, c'est une mesure qui ne va pas assez loin.
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