Cet article date de plus de douze ans.

Une organisation anarchiste revendique l'explosion d'un colis piégé à Rome

Le courrier visait vendredi le directeur de l'agence publique en charge de la collecte des impôts en Italie. L'homme a été blessé à la main et à l'œil. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un policier devant l'agence Equitalia où un colis piégé a explosé, le 9 décembre 2011 à Rome (Italie).  (FILIPPO MONTEFORTE / AFP)

La Fédération anarchiste informelle (FAI) a revendiqué vendredi 9 décembre l'attentat au colis piégé qui a blessé le directeur de l'agence de collecte des impôts en Italie, Equitalia. La déflagration est survenue à Rome en milieu de journée. L'organisation, italienne, avait déjà revendiqué l'envoi d'une lettre piégée adressée au patron de la Deutsche Bank à Francfort, interceptée mercredi

Arrivé par la poste, le pli adressé au directeur d'Equitalia a explosé quand celui-ci l'a ouvert. "Ce dernier a été blessé à la main et à l'œil", a précisé la police romaine, ajoutant que Marco Cuccagna a dû être hospitalisé.

Mario Monti a exprimé sa "solidarité" au directeur blessé. Le chef du gouvernement italien a souligné "la fonction essentielle" de l'agence visée, sans "laquelle il ne serait pas possible de fournir des services aux citoyens et à leurs familles".

Un groupe auteur de nombreux attentats

Dans un courrier de revendication, la FAI a évoqué "trois explosions contre des banques, banquiers, des tiques et des sangsues". Cette organisation anarchiste a signé de nombreuses actions similaires en Italie et à l'étranger depuis le début des années 2000. Elle a notamment visé Romano Prodi en 2003, lorsqu'il était président de la Commission européenne. Un colis incendiaire adressé à son épouse avait notamment pris feu dans ses mains, sans le blesser.

Selon les enquêteurs italiens, dans la péninsule, "seules quelques dizaines" de personnes se reconnaissent dans cette organisation, un groupe "sans véritable patron".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.