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Un "extrémiste roux" reconnu coupable d'avoir voulu tuer le prince Charles pour couronner Harry

Ce Britannique de 37 ans se sentait marginalisé en raison de ses cheveux roux.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 23/09/2015 07:40 Mis à jour le 23/09/2015 08:26

Temps de lecture : 2min

Le prince Harry, le 9 juin 2015 à Londres (Royaume-Uni). (ALASTAIR GRANT / AFP)

"Une affaire très bizarre", selon les mots du juge. Un Britannique de 37 ans, qui se sentait marginalisé en raison de ses cheveux roux, a été reconnu coupable, mardi 22 septembre, d'avoir projeté d'assassiner les princes Charles et William pour qu'Harry, roux également, devienne roi un jour. Sa condamnation sera prononcée le 3 novembre.

Mark Colborne, qui clame son innocence, avait été arrêté en juin 2014 après que son demi-frère eut découvert des produits chimiques et des documents suspects dans une maison de la famille à Southampton. L'enquête a montré que l'accusé avait cherché sur internet le moyen de fabriquer des bombes artisanales, et qu'il s'était procuré des produits chimiques pour fabriquer du cyanure, de même que des masques de protection, des seringues et des gants en latex.

"Cette pauvre communauté rousse"

Dans son journal, l'accusé faisait part de sa volonté de "mettre une balle dans la tête de Charles", le fils aîné de la reine Elizabeth II, premier dans l'ordre de succession au trône britannique. "Il est protégé mais pas trop. Je sacrifierais ma vie pour un tir. Tuer Charles et William pour que Harry devienne roi. Tuer les tyrans", y disait-il, omettant de réaliser que William avait, à l'époque, un petit garçon précédant Harry dans l'ordre de succession.

Mark Colborne s'était également comparé à l'extrémiste de droite Anders Behring Breivik, meurtrier de 77 personnes en Norvège en 2011. "Je veux des représailles massives, un attentat terroriste de masse qui attirera l'attention sur notre souffrance, pas seulement la mienne, mais celle de mes frères à travers le monde", ajoutait-il dans ses notes. "Je veux que le monde assiste à ma métamorphose, d'un représentant de cette pauvre communauté rousse qui se fait marcher dessus constamment à un terroriste militaire."