Vers la réouverture d'un service public d'informations en Grèce ?
Sa brusque fermeture, mardi soir, a suscité la colère au sein du gouvernement et de la population grecque.
La Grèce va-t-elle bientôt rallumer sa télévision publique ? Le Premier ministre grec, Antonis Samaras, a proposé vendredi 14 juin l'embauche d'un petit nombre de salariés pour relancer un programme d'informations dans l'audiovisuel public. Sa brusque fermeture, mardi soir, a suscité la colère au sein de son gouvernement.
"Une commission temporaire bénéficiant d'un large soutien des partis [politiques] peut être nommée pour engager un petit nombre d'employés afin que la diffusion de programmes d'information puisse reprendre immédiatement", a déclaré Antonis Samaras dans un communiqué.
Trois jours sous pression
Les deux autres partis de la coalition gouvernementale, les socialistes Pasok et la gauche démocratique Dimar, ont exprimé ouvertement leur désaccord avec la fermeture de l'ERT, tout en affirmant "la nécessité d'une restructuration", mais avec une "ERT ouverte". Antonis Samaras a formulé l'espoir que ses partenaires de coalition adopteraient une position "responsable" au sujet de sa proposition.
Des centaines d'employés de l'ERT continuaient vendredi d'occuper le siège de l'organisme à Athènes, pour la quatrième journée consécutive. Et ce alors que le président de l'Union européenne de radiotélévision (UER), Jean-Paul Philippot, est venu spécialement à Athènes, pour demander au gouvernement grec "de revenir sur sa décision" de fermer la radiotélévision publique.
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