Mémoire d’écran : se mettre sur son 31
Rétrospective des réveillons depuis l’ambiance feutrée des années 60 aux fêtards déguisés d’aujourd’hui en passant par les paillettes des années 80.
Que signifie l’expression "se mettre sur son 31" ? S’habiller en smoking, en cravate, se faire élégant, mettre ses plus beaux habits : se faire beau en somme. Le réveillon du début des années 60 voit les dames en robes longues, les messieurs en costume-cravate. C’est gentiment festif, et encore un poil guindé. Pas un brin de cheveux qui dépasse. Évidemment, cette fête de bon aloi n’est pas pour madame Tout-le-Monde, car celles qui travaillent ont d’autres projets beaucoup moins festifs. En 1964, avec Sylvie Vartan, la fête commence à décoiffer. C’est le prélude aux coiffures multiples des réveillons 70’s où plus rien n’est démodé. Quant aux tenues, il faut que ça claque.
Du costume au déguisement
La tendance "je ressemble à un sapin de Noël pour les fêtes" trouve son apogée dans les années 80. Strass et paillettes, paillettes et strass, on ne mégote pas. Les voilà parés pour réveillonner au rythme d’une chanson acidulée du groupe Abba. Comme les extravagances n’ont pas d’époque, pour certains aujourd’hui, c’est le costume qui fait la fête de fin d’année.
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