Fukushima : les taux de radioactivité dans le Pacifique sont presque revenus à la normale
La radioactivité dans le Pacifique est presque revenue à la normale, cinq ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon. C'est ce que conclut une étude qui a étudié les niveaux de césium radioactif relevés du Japon jusqu'en Amérique du Nord.
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 et un tsunami, avaient ravagé le nord-est du Japon, faisant près de 19 000 morts et disparus. La double catastrophe naturelle avait dévasté la centrale nucléaire de Fukushima, entraînant l'une des plus grandes pollutions radioactives dans les océans jamais constatées. Des éléments radioactifs avaient été retrouvés jusqu'aux côtes des Etats-Unis.
Moins de 1% des échantillons de poissons au delà des taux de radioactivité
Aujourd'hui, la centrale de Fukushima peine toujours à empêcher les fuites d’eau radioactive vers le Pacifique. Cependant les niveaux de radioactivité dans le Pacifique ont beaucoup réduit. Durant les journées les plus critiques de l’accident nucléaire, les rejets de césium 137 dans le Pacifique avaient été estimés à 27 millions de milliards de becquerel, soit le plus important apport de radionucléides artificiels pour le milieu marin jamais observé dans l’Histoire. Cinq ans plus tard, la concentration de césium dans le Pacifique est comparable à celle mesurée après les essais nucléaires atmosphériques des années 1960.
En 2011, près de la moitié des échantillons de poissons dans les eaux côtières de Fukushima contenaient des taux dangereux de matières radioactives. En 2015, ce nombre avait chuté à moins de 1%. Cependant, à proximité immédiate de la centrale, la contamination marine reste très élevée.
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