Les dirigeants du G20 approuvent une réforme fiscale qui prévoit de taxer au minimum à 15% les multinationales
"Aujourd'hui, tous les chefs d'Etat du G20 ont approuvé un accord historique sur de nouvelles règles fiscales internationales, incluant une taxe minimum mondiale", a annoncé la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen, samedi.
Ce qu'il faut savoir
Un accord "historique". Les chefs d'Etat et de gouvernement du G20, réunis en sommet à Rome (Italie) samedi 30 octobre, ont donné leur feu vert à la réforme de la fiscalité des multinationales, prévoyant notamment de les taxer au minimum à 15%, selon un communiqué du Trésor américain. "Aujourd'hui, tous les chefs d'Etat du G20 ont approuvé un accord historique sur de nouvelles règles fiscales internationales, incluant une taxe minimum mondiale", a annoncé la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen, dans ce communiqué.
Une inquiétude "vive et croissante" sur le nucléaire iranien. Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et le Royaume Uni ont exprimé samedi leur "inquiétude vive et croissante" face aux activités nucléaires de l'Iran, appelant à ce que Téhéran "change de cap" pour sauver l'accord sur son programme nucléaire.
Le réchauffement climatique au cœur des discussions. A la veille de la COP26 de Glasgow (Ecosse), les dirigeants des pays membres du G20 doivent discuter lutte contre le Covid-19, relance économique mondiale, et surtout réchauffement climatique.
Une "responsabilité particulière" pour le climat. "Sur tous nos objectifs climatiques, nous avons du chemin à faire et nous devons accélérer l'allure", a encore répété vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui ne cesse de tirer la sonnette d'alarme sur le risque de "catastrophe climatique" et pointe la "responsabilité particulière" des pays du G20. Le groupe, qui comprend entre autres les Etats-Unis, l'Union européenne, mais aussi la Chine, la Russie ou l'Inde, représente la plus grosse partie des émissions mondiales.
Xi Jinping et Vladimir Poutine absents. Les dirigeants chinois et russe n'ont pas fait le déplacement en Italie. Ils participeront au sommet par visioconférence.