Après le référendum grec, le climat est crispé en Allemagne
Le vice-chancelier a annoncé qu'avec le "non" au référendum, Alexis Tsipras avait coupé le dernier pont entre son pays et l'UE.
En Allemagne, le résultat du référendum du dimanche 5 juillet a du mal à passer. Une majorité de la population pense que la Grèce doit sortir de la zone euro. "C'est difficile de négocier avec des gens qui disent une chose un jour, une autre le lendemain. C'est exactement ce qu'il se passe avec ce gouvernement grec", témoigne un passant à Berlin, au micro de France 2. "On paye les impôts, on les entretient et ils ne veulent rien faire en retour, pas même épargner, ce n'est pas bien", ajoute un autre. "Les Grecs sont-ils en train de célébrer leur perte ?", a ironisé le quotidien Bild. "Les Grecs, ils font ce qu'ils veulent, mais ils doivent rembourser leur dette. (...) Ce n'est pas à nous de le faire en Allemagne", lance un Berlinois.
Les politiques inflexibles
Angela Merkel, qui a sans doute perdu la majorité au Parlement, n'a fait aucune déclaration officielle, mais l'Allemagne a fait savoir qu'il n'y a aucune raison pour discuter d'une diminution de la dette grecque. "La chancelière aura bien du mal à éviter ce qui était inenvisageable pour elle : la sortie de la Grèce de la zone euro", conclut Amaury Guibert.
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