Grèce : le pays plus que jamais divisé
Au lendemain de la victoire du "non" au référendum, une équipe de France 3 est allée à la rencontre d'un chef d'entreprise grec.
Après la liesse hier soir dans les rues d'Athènes, le réveil a été plus difficile ce lundi 6 juillet pour beaucoup de Grecs. Le débat entre partisans et opposants au "non" est parfois vif. Le pays est plus que jamais divisé et tiraillé.
Nikos Manesiotis est patron d'une PME située dans un quartier industriel du Pirée. Aujourd'hui, ce chef d'entreprise qui était pour le "oui" n'a pas eu le coeur à discuter du résultat du référendum avec ses huit salariés. "Bien sûr, j'étais très déçu, je ne m'attendais pas à une telle défaite", confie-t-il au micro de France 3.
Des craintes
Dans cette entreprise qui importe de la nourriture pour les animaux de compagnie, tous ne sont pas du même avis. "J'étais favorable au 'non', à condition que le gouvernement en tire profit pour obtenir un accord", explique un salarié.
Mais au lendemain du vote, tous partagent la même angoisse pour l'avenir. La petite PME centenaire avait jusque-là bien résisté à cinq ans de crise, mais avec la victoire du "non", le patron craint une rupture avec l'Europe et une sortie de la monnaie unique.
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