Le paysage politique français réagit au "non" grec
Une équipe de France 3 revient sur les réactions de la classe politique française.
Au lendemain du "non" des Grecs aux propositions des créanciers européens, la classe politique française s'est exprimée. La gauche radicale et l'extrême droite jubilent et y voient la fin de la zone euro. À droite et à gauche, les avis sont mitigés : il y a ceux qui jouent la carte de la solidarité et d'autres comme Alain Juppé qui prônent une sortie en douceur de la zone euro. Le maire de Bordeaux a été le premier à réagir. Sur son blog, il prend acte du "non" au référendum et avance une solution radicale pour la Grèce : "Nous devons l'aider à organiser sa sortie, sans drame". Les Républicains exigent une clarification de la situation grecque sous 48 heures.
Le Front de gauche célèbre le "non"
Pour la gauche du PS, la solidarité européenne doit s'exprimer. Pour le Front National aussi, forcer la Grèce à sortir de la zone euro serait scandaleux. "Il faut à mon sens renégocier la dette grecque. Il faut probablement allonger le délai qui est donné à la Grèce pour rembourser. Moi je continue à penser que le seul moyen pour la Grèce de sortir de l'austérité ne serait pas de conserver l'euro comme monnaie commune, mais de retrouver une monnaie nationale", confie Marine Le Pen. Hier soir, les sympathisants d'extrême gauche étaient les premiers à célébrer les résultats du référendum grec.
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