Lutte contre la corruption et l'évasion fiscale : la Grèce transmet la liste de ses réformes
Le gouvernement grec a jusqu'à minuit, lundi 23 février, pour soumettre ses propositions à l'Union européenne.
Les négociations restent ouvertes entre Athènes et Bruxelles. La Grèce a proposé à l'Union européenne sa première liste de réformes, lundi 23 février. Le gouvernement grec a jusqu'à minuit pour soumettre ses propositions, en espérant valider le laborieux compromis sur l'extension du financement du pays.
Un délicat travail est en cours pour finaliser cette feuille de route de réformes, ont précisé plusieurs sources à Bruxelles. Des "conseils" sont fournis aux autorités grecques pour que leurs propositions puissent satisfaire les pays les plus exigeants, comme l'Allemagne et l'Espagne, afin d'éviter un retour à la case départ. Et d'éloigner le spectre d'une sortie de la Grèce de l'euro.
Parmi les réformes, la taxation des grandes fortunes
L'exécutif grec a l'espoir de faire entériner des mesures moins douloureuses pour la population que celles prévues dans le programme d'aide initial, en cours depuis 2010, renouvelé en 2012, et qui s'achève samedi.
Les réformes envisagées par Athènes permettraient d'encaisser environ 7,3 milliards d'euros de recettes, affirme le journal allemand Bild, lundi. Il cite les revenus attendus après l'offensive des autorités grecques contre la contrebande de cigarettes et d'essence et la taxation des grandes fortunes.
La liste "comprend des réformes visant à lutter contre l'évasion fiscale et la corruption, à faire que les impôts soient répartis de manière plus juste socialement", a indiqué le porte-parole du gouvernement grec Gabriel Sakellaridis, sur la chaîne Skai. Il a réaffirmé l'engagement d'augmenter le salaire minimum d'ici à 2016.
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