: Vidéo Marine Le Pen se réjouit de "la gifle démocratique" infligée par la Grèce à l'Europe
La présidente du FN avait déjà déclaré, mardi, qu'elle souhaitait "la victoire de Syriza", le parti de gauche radicale, aux législatives grecques.
"Je me réjouis de la gifle démocratique monstrueuse que le peuple grec vient d'administrer à l'Union européenne", assène la présidente du Front national, Marine Le Pen, lundi 26 janvier au micro de RTL, au lendemain de la victoire historique du parti de gauche radicale Syriza aux élections législatives en Grèce.
>> Suivez en direct les réactions à l'élection de Syriza en Grèce
Même si elle avait précisé que le FN n'était "pas d'accord avec tout leur programme [de Syriza], notamment sur le plan de l'immigration", Marine Le Pen avait déjà déclaré, mardi, qu'elle souhaitait et qu'elle se réjouirait de "la victoire de Syriza".
Une sanction de la politique d'austérité
Le triomphe de la gauche radicale grecque est, aux yeux de la patronne du FN, avant tout une sanction contre la politique d'austérité dictée à la Grèce par la "troïka" – la Banque centrale européenne, l'Union européenne et le Fonds monétaire international – depuis quatre ans, en échange de 240 milliards d'euros de prêts pour sauver le pays de la faillite.
Le nouvel homme fort grec, Alexis Tsipras, est le premier dirigeant européen élu sur le rejet explicite des politiques d'austérité imposées par l'UE à ses membres après la crise, alimentant sur les marchés les craintes d'une sortie de la zone euro. Marine Le Pen veut y voir un signe précurseur.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.