: Vidéo Quel avenir pour la dette grecque ?
La dette de la Grèce est le cheval de bataille d'Alexis Tsipras. Le leader de Syriza a promis de la renégocier avec Bruxelles. Explications avec France 3.
Promesse majeure de la campagne d'Alexis Tsipras, une renégociation de la dette grecque. Elle s'élève à 321,7 milliards d'euros. Le secteur privé en possède 20%, de même que les banques centrales et le FMI réunis. Le reste est détenu par les États de la zone euro. En 2014, la Grèce a payé 38 milliards d'euros. Un remboursement qui a asphyxié l'économie du pays. Dès lundi 26 janvier, les ministres des Finances de la zone euro se sont réunis pour discuter d'un possible allègement de la facture.
Quelles conséquences pour les Français ?
Alexis Tsipras devrait demander une annulation, au moins partielle, de l'ardoise grecque. "Il doit payer, ce sont les règles du jeu européen. Il n'y a pas de place pour un comportement unilatéral en Europe", déclare Benoît Cœuré, de la Banque centrale européenne. Par contre, "une discussion sur le rééchelonnement de cette dette" est envisageable. C'est ce que voudraient les gouvernements européens qui craignent de perdre la totalité de leur mise. Baisse des taux ou allongement de la durée des prêts, c'est ce qu'il faudra décider.
La France a prêté 40 milliards d'euros à la Grèce, soit 600 euros par Français. "S'il y a un vrai effacement de dette, ça peut avoir un vrai impact sur le porte-monnaie du contribuable", estime Céline Antonin, économiste à l'OFCE. Un rééchelonnement de la dette devrait par contre être indolore.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.