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Il y a un an commençait en Lousiane la plus grave marée noire de l'histoire des Etats-Unis

Une catastrophe provoquée par l'explosion de Deepwater Horizon, une plate-forme pétrolière louée par BP. L'équivalent de 780 millions de litres d'or noir s'est répandu dans la mer et les bayous (eaux stagnantes) de la région.La facture des indemnisations et des opérations de nettoyage dépasse désormais 40 milliards de dollars.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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La plate-forme Deepwater Horizon en feu le 21 avril 2010 (US Coast Guard via Getty Images - AFP)

Une catastrophe provoquée par l'explosion de Deepwater Horizon, une plate-forme pétrolière louée par BP. L'équivalent de 780 millions de litres d'or noir s'est répandu dans la mer et les bayous (eaux stagnantes) de la région.

La facture des indemnisations et des opérations de nettoyage dépasse désormais 40 milliards de dollars.

L'incendie de la plate-forme, qui forait un puits au large des côtes de Louisiane, a été provoqué par une poussée de gaz méthane.

Plus de 1700 km de zones marécageuses et de plages ont été polluées et plus de 6000 oiseaux sont morts, selon le Conseil américain de défense des ressources naturelles. Les populations de tortues de mer et de thon rouge ont été durement touchées.

Un après, le pétrole continue à polluer l'océan et certaines zones humides. Sans parler du lourd bilan supporté par les économies des Etats de Floride, du Mississipi, d'Alabama et, surtout, de Louisiane. Dans le même temps, plusieurs centaines de personnes souffrent de maux liés à la catastrophe: irritations de la gorge et des yeux, infections des voies respiratoires...

Plus de 500.000 personnes ont réclamé des dédommagements auprès d'un fonds de 20 milliards de dollars mis en place par BP sur injonction des autorités américaines. La compagnie affirme par ailleurs avoir dépensé plus de 16 milliards de dollars pour des projets de réhabilitation et de réaménagement.

Pour autant, les dégâts subis par l'environnement sont apparemment moins dramatiques que ce qu'affirmaient les pires prévisions, selon certains habitants et experts. "C'est un abominable gâchis, mais ce n'est pas la fin du monde", estime Edward Overton, qui enseigne les sciences de l'environnement à l'université de l'Etat de Louisiane à Baton Rouge. "Certains pensaient que ce serait la fin du Golfe pour des décennies, mais ce n'est absolument pas le cas", ajoute-t-il. "Aucune de ces prévisions n'était juste".

2000 personnes travaillent toujours au nettoyage des premiers marécages touchés par la marée noire. "Pour autant les quantités sont beaucoup moins importantes que celles que nous avons connues, limitées surtout à des zones marécageuses", contrariant la nidification des oiseaux dans les roseaux toujours pollués de la côte du Sud-Est, explique l'amiral Thad Allen qui a piloté les premières opérations de nettoyage.

Le pétrole a été dispersé et la sécurité renforcée, affirme Thad Allen. Pour autant, "on ne pourra jamais empêcher un désastre d'avoir lieu ici", ajoute-t-il.

Le gouvernement fédéral a déclaré un moratoire sur les forages en haute mer et durci les règles à l'encontre des compagnies voulant acquérir un permis de forage.

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