Crash de l’hélicoptère du président iranien Raïssi : un spécialiste des relations internationales prévoit "toute une série de conséquences sur le plan de l’aménagement des relations politiques"
Alors qu’il revenait de l’Azerbaïdjan, l’hélicoptère transportant le président iranien Ibrahim Raïssi se serait crashé. L’appareil n’a pas encore été retrouvé, et une réunion d’urgence a été ouverte à Téhéran autour de l’ayatollah Khamenei. "On a peu d’informations fermes et définitives", rappelle Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales et professeur à Sciences Po. Néanmoins, cet accident "indique des événements forts et importants, qui vont avoir des répercussions tant sur le plan intérieur que régional", observe-t-il.
En Iran, le président n’est pas au cœur du pouvoir
Bertrand Badie souligne cependant "qu’en Iran, le centre du pouvoir, c’est le bureau du guide suprême, l’ayatollah Khamenei", ainsi que les gardiens de la révolution. "Le président est le chef de l’exécutif au sens étymologique du terme", poursuit-il. Selon lui, s’"il ne faut pas s’attendre à ce qu’il y ait un bouleversement dans la ligne politique de l’Iran", cet accident pourrait avoir "toute une série de conséquences sur le plan de l’aménagement des relations politiques de l’Iran". Bertrand Badie précise par ailleurs que "Raïssi avait joué un rôle important dans la tension très forte avec Israël et dans le soutien avec le Hamas".
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