Cet article date de plus de neuf ans.

LA PHOTO. Le président iranien en Italie, première étape de sa visite en Europe

«Atterri à Rome. Impatient de renforcer les liens bilatéraux et d'explorer les opportunités pour un engagement constructif». C'est le tweet envoyé par le président iranien, Hassan Rohani, le 25 janvier 2016, à la mi-journée. Au programme: déjeuner de travail avec son homologue italien, Sergio Mattarella, puis dîner avec le chef du gouvernement Matteo Renzi et, le lendemain, entretien avec le pape.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une «page en or dans l'histoire de l'Iran». C'est ainsi que qualifie Hassan Rohani cette première visite en Europe depuis la levée des sanctions économiques et financières contre l'Iran le 17 janvier dernier. Une semaine après dans ses bagages, le président iranien emmène avec lui une délégation de 120 personnalités, dont de nombreux hommes d'affaires. «L'Italie était le premier partenaire économique et commercial de l'Iran avant les sanctions», et entend retrouver cette place, avait souligné il y a quelques mois la ministre italienne du Développement économique, Federica Guidi. Avant l'entrée en vigueur des sanctions, les échanges entre l'Italie et l'Iran s'élevaient à 7 milliards d'euros. Ils sont actuellement de quelque 1,6 milliard, dont 1,2 milliard d'exportations italiennes. Mais la première annonce commerciale d'envergure depuis la levée des sanctions concerne Airbus. Téhéran l'a annoncé, le 23 janvier 2016, indiquant qu'il allait acheter 114 avions. M. Rohani doit signer cet accord le 26 janvier à Paris. Mais cette reprise des échanges inquiète les opposants à la peine de mort en Iran. Le sujet pourrait être abordé avec le pape François, même si le Saint-Siège se félicite du ton plus modéré de la République islamique depuis l'arrivée au pouvoir de M. Rohani, élu dès le premier tour de l'éléction présidentielle, le 15 juin 2013.  (ALBERTO PIZZOLI / AFP)

Les présidents iranien Rohani et italien Mattarelli au palais du Quirinal. Une «page en or dans l'histoire de l'Iran». C'est ainsi que qualifie Hassan Rohani cette première visite en Europe depuis la levée des sanctions économiques et financières contre l'Iran le 17 janvier dernier. Une semaine après dans ses bagages, le président iranien emmène avec lui une délégation de 120 personnalités, dont de nombreux hommes d'affaires. «L'Italie était le premier partenaire économique et commercial de l'Iran avant les sanctions», et entend retrouver cette place, avait souligné il y a quelques mois la ministre italienne du Développement économique, Federica Guidi. Avant l'entrée en vigueur des sanctions, les échanges entre l'Italie et l'Iran s'élevaient à 7 milliards d'euros. Ils sont actuellement de quelque 1,6 milliard, dont 1,2 milliard d'exportations italiennes. Mais la première annonce commerciale d'envergure depuis la levée des sanctions concerne Airbus. Téhéran l'a annoncé, le 23 janvier 2016, indiquant qu'il allait acheter 114 avions. M. Rohani doit signer cet accord le 26 janvier à Paris. Mais cette reprise des échanges inquiète les opposants à la peine de mort en Iran. Le sujet pourrait être abordé avec le pape François, même si le Saint-Siège se félicite du ton plus modéré de la République islamique depuis l'arrivée au pouvoir de M. Rohani, élu dès le premier tour de l'éléction présidentielle, le 15 juin 2013. 

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.