Mort d’Ebrahim Raïssi : la "passation de pouvoir" ne "va pas transformer (…) institutionnellement la République islamique", assure Michel Derczansky, journaliste spécialiste du Proche-Orient

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Mort d’Ebrahim Raïssi : la "passation de pouvoir" ne "va pas transformer (…) institutionnellement la République islamique", assure Michel Derczansky, journaliste spécialiste du Proche-Orient
Mort d’Ebrahim Raïssi : la "passation de pouvoir" ne "va pas transformer (…) institutionnellement la République islamique", assure Michel Derczansky, journaliste spécialiste du Proche-Orient Mort d’Ebrahim Raïssi : la "passation de pouvoir" ne "va pas transformer (…) institutionnellement la République islamique", assure Michel Derczansky, journaliste spécialiste du Proche-Orient (France Info)
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Michel Derczansky, journaliste spécialiste du Proche-Orient et enseignant à l’ESJ de Lille (Nord), réagit dans le 11/13 info, lundi 20 mai, au décès du président iranien, Ebrahim Raïssi.

Dans un communiqué, le gouvernement iranien a déclaré que la mort du président, Ebrahim Raïssi, ne changera rien à l’administration du pays. "Ils ont tout dit. Aujourd’hui, le guide suprême reste le guide suprême, le président iranien était l’équivalent d’un Premier ministre pour la France, donc la décision de ce qui était la politique régalienne était décidée et est toujours décidée par le guide suprême", confirme Michel Derczansky, journaliste spécialiste du Proche-Orient et enseignant à l’ESJ de Lille (Nord).

Pas de changement majeur a priori

La "passation de pouvoir" ne va donc "pas transformer (…) institutionnellement la République islamique" ni "changer ses relations internationales". Le seul évènement qui pourrait ébranler la situation serait, de l’avis de certains observateurs, "si à travers cette nouvelle élection présidentielle qui aura lieu sur un périmètre de 50 jours, les oppositions [utilisent] ces jours de deuil pour se faire entendre", poursuit le spécialiste. "L’autre chose, c’est qu’il puisse y avoir des attentats commis par l’Etat islamique, comme ça s’est produit lors de la commémoration du décès du représentant des Pasdaran qui avait été tué par les Américains", ajoute enfin Michel Derczansky.

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