Israël : acculé, Benyamin Nétanyahou joue la victime
En Israël, les électeurs voteront pour les législatives mardi 17 septembre alors que le gouvernement a donné son feu vert à la légalisation d'une colonie sauvage dans en Cisjordanie. Benyamin Nétanyahou, fragilisée par les affaires, joue son va-tout.
La vie politique en Israël est souvent une foire d'empoigne, comme vendredi 13 septembre au marché de Jérusalem entre les partisans du principal mouvement d'opposition et du Likoud, le parti du Premier ministre Benyamin Nétanyahou. À la peine dans les sondages, celui-ci s'en prend de plus en plus aux médias, notamment une chaîne privée qui vient de diffuser une série qui raconte comment en 2014, pour venger la mort de trois adolescents juifs, les colons israéliens ont assassiné un jeune Palestinien.
Nétanyahou s'inspire de Trump
Elle multiplie surtout les révélations sur des affaires embarrassantes sur le Premier ministre, des soupçons de corruption, de fraude, d'abus de confiance. Benyamin Nétanyahou appelle ses supporters à boycotter la chaîne. Sa bête noire est le journaliste vedette. Guy Peleg reçoit depuis des menaces de mort et bénéficie d'une protection rapprochée. Avant le scrutin mardi 17 septembre, Benyamin Nétanyahou doit tout faire pour mobiliser ses électeurs : dénoncer les médias et tenter d'apparaître comme victime du système. Sa source d'inspiration : Donald Trump.
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