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"Années de plomb" : neuf anciens militants italiens d'extrême gauche menacés d'extradition placés sous contrôle judiciaire

Ces neuf sexagénaires ou septuagénaires se sont vus notifier jeudi les mandats d'arrêts italiens par des magistrats de la cour d'appel de Paris.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des journaux italiens racontent l'arrestation d'anciens militants des Brigades rouges, en France, le 29 avril 2021. (VINCENZO PINTO / AFP)

Neuf anciens membres de l'extrême gauche italienne, condamnés pour terrorisme en Italie et réfugiés depuis les années 80 en France, ont été présentés jeudi 29 avril à la justice française. Ils ont ensuite et relâchés et placés sous contrôle judiciaire, dans l'attente de l'étude des demandes d'extradition de Rome.

Sept d'entre eux avaient été interpellés la veille, telle l'ex-brigadiste Marina Petrella, 66 ans. Luigi Bergamin, ex-membre des Prolétaires armés pour le communisme, âgé de 72 ans et Raffaele Ventura, ancien membre des Formations communistes combattantes, se sont également rendus à la cour d'appel de Paris avec leurs avocats. Un dixième Italien, également réclamé par l'Italie, Maurizio Di Marzio, restait en fuite jeudi. 

Interdiction de sortie du territoire

Ces neuf sexagénaires ou septuagénaires se sont vus notifier jeudi les mandats d'arrêts italiens par des magistrats de la cour d'appel de Paris. Le parquet général de cette cour a annoncé en fin d'après-midi qu'ils avaient tous été relâchés sous contrôle judiciaire strict (interdiction de sortie du territoire, remise des documents d'identité, pointages réguliers) dans l'attente de l'examen de la validité des demandes d'extradition de Rome. "Aucun n'a consenti à son extradition", a précisé le ministère public. La procédure pourrait prendre plusieurs mois, au minimum.

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