Rappel par la France de son ambassadeur en Italie : le ministre Matteo Salvini se dit prêt à rencontrer Emmanuel Macron
Les attaques dont fait l'objet la France de la part de l'Italie n'ont "pas de précédent depuis la fin de la guerre", estime le Quai d'Orsay.
Ce qu'il faut savoir
"Rome ne veut pas de conflit avec la France", a déclaré jeudi 7 février le vice-président du Conseil Matteo Salvini dans la foulée du rappel par Paris de son ambassadeur en Italie. Matteo Salvini a proposé dans un communiqué de rencontrer le président français Emmanuel Macron et a dit vouloir "tourner la page". "Je ne veux de conflit avec personne, les polémiques ne m'intéressent pas", a-t-il déclaré, tout en demandant à la France de cesser de refouler les migrants à la frontière.
Rencontre entre Di Maio et des "gilets jaunes". En début de semaine, le vice-président du Conseil, Luigi Di Maio, issu du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) a annoncé sur les réseaux sociaux avoir rencontré des responsables des "gilets jaunes", en concluant : "Le vent du changement a franchi les Alpes. Je répète : le vent du changement a franchi les Alpes."
Une série de propos d'une rare violence. Depuis plusieurs mois, Luigi Di Maio comme le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, ont multiplié les attaques à l'encontre de la France. Matteo Salvini a ainsi dit espérer que le peuple français se libère bientôt d'un "très mauvais président".
Un front européen de l'extrême droite. Matteo Salvini tente d'organiser un front européen de l'extrême droite contre les pro-européens incarnés, notamment, par le chef de l'Etat français en vue du scrutin du 26 mai.