Effondrement du pont à Gênes : le bilan monte à 40 morts confirmés
L'un d'eux servira notamment au relogement des habitants du quartier du pont, qui ont dû quitter leur habitation après l'effondrement de l'édifice.
Ce qu'il faut savoir
Le bilan de l'effondrement d'un pont autoroutier mardi à Gênes (Italie) est monté à 40 morts confirmés et trois autres probables, samedi 18 août. Les pompiers ont retrouvé le corps d'un ouvrier génois trentenaire qui était porté disparu. Parallèlement, un Roumain de 36 ans a succombé samedi à ses blessures.
Par ailleurs, les pompiers ont retrouvé, écrasée sous un bloc de béton, la voiture d'une famille turinoise, un couple et leur fillette de 9 ans. Mais compte tenu de l'état du véhicule, il n'était pas possible de confirmer le nombre et l'identité des personnes à bord. Les trois membres de la famille turinoise sont les derniers encore officiellement portés disparus, mais les pompiers ont assuré qu'ils poursuivraient leurs recherches jusqu'à avoir la certitude qu'il n'y a plus personne dans l'amas de béton et de ferraille en contrebas du pont.
Un fonds de 500 millions d'euros. Les dirigeants d'Autostrade per l'Italia, société autoroutière gestionnaire du pont ont annoncé que la somme était déjà prête pour aider la ville et reconstruire l'ouvrage.
Une cérémonie d'adieu boycottée par une partie des familles. L'Italie a adressé un adieu sobre et solennel aux victimes de l'effondrement d'un pont autoroutier lors de funérailles nationales à Gênes boycottées par la moitié des familles des 38 victimes confirmées, qui préférent des obsqus privées.
Long applaudissements pour les victimes et les pompiers. De longs applaudissements ont salué la lecture, pendant les funérailles d'Etat, des prénoms des 38 morts identifiés du pont effondré et l'évocation des dernières victimes retrouvées samedi matin. Des applaudissements ont aussi retenti quand l'archevêque de Gênes, Angelo Bagnasco, a évoqué les efforts des pompiers et de tous les secouristes.