Pont de Gênes : le témoignage d'un miraculé
Le démantèlement du pont de Gênes (Italie), qui s'est effondré en août 2018 en faisant 40 morts, a débuté vendredi 8 février. L'un des survivants témoigne.
Il a fait une chute de plusieurs dizaines de mètres avec sa voiture. Avec quelques douleurs et une sciatique persistance, Davide Capello souffre encore des conséquences de l'effondrement du pont Morandi de Gênes, en Italie. "Miraculé ? Je ne sais pas, en tous cas ce n'était pas pour moi le moment de mourir", confie Davide. Lors du drame, sa voiture est tombée sur un pillier du pont où elle est restée en équilibre, 15 mètres au-dessus du vide. Le choc semble avoir été amorti par les carcasses des autres véhicules, tombés avant lui.
"Conduire est devenu difficile"
"Quand la voiture s'est immobilisée, je me suis palpé partout pour savoir si j'avais du sang. J'ignorais à quelle hauteur je me trouvais", confiait Davide Capello lors de son hospitalisation. L'homme a gardé son sang froid jusqu'à l'arrivée des pompiers qui l'ont hélitreuillé, sans faire le moindre geste pour ne pas mettre la vie des secours ou la sienne en danger. "Aujourd'hui prendre la voiture et conduire est devenu difficile", avoue Davide. L'homme retourne parfois à Gênes où il entraîne de jeunes footballeurs, il passe alors devant le pont Morandi, où la démolition a commencé vendredi 8 février.
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