Fukushima : la deuxième phase du rejet de l'eau de la centrale japonaise accidentée a débuté

Le Japon avait commencé le 24 août à évacuer dans l'océan Pacifique de l'eau utilisée pour refroidir les cœurs des trois réacteurs de la centrale.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Vue aérienne des installations pour relâcher les eaux traitées de la centrale de Fukushima (Japon), le 24 août 2023. (TAKUYA MATSUMOTO / YOMIURI / AFP)

La deuxième phase du rejet en mer des eaux traitées de la centrale japonaise accidentée de Fukushima a commencé, jeudi 5 octobre dans la matinée, a annoncé son opérateur Tepco. Le Japon avait commencé le 24 août à évacuer dans l'océan Pacifique de l'eau utilisée pour refroidir les cœurs des trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi, qui étaient entrés en fusion après le tsunami de 2011. Le début de ce processus de long terme avait alors scandalisé la Chine.

Provenant aussi de nappes souterraines et de la pluie, cette eau a été longtemps stockée dans d'immenses citernes sur le site de la centrale et traitée pour la débarrasser de ses substances radioactives, à l'exception du tritium, qui n'est dangereux qu'à de très hautes doses concentrées, selon les experts. C'est pourquoi Tepco procède ensuite à une très large dilution de l'eau tritiée avec de l'eau de mer, avant de l'évacuer dans l'océan, pour que son niveau de radioactivité ne dépasse pas le plafond visé de 1 500 becquerels par litre.

"Comme cela a été le cas pour le premier rejet, nous continuerons à surveiller les niveaux de tritium. Nous continuerons à informer le public de manière claire et compréhensible, sur la base de preuves scientifiques", a déclaré à la presse un responsable de Tepco, une semaine avant cette deuxième phase. Environ 7 800 m3 d'eau tritiée ont été évacués durant la première phase de 17 jours. Tepco a planifié trois autres opérations similaires jusqu'à fin mars 2024.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.