Japon : les armes à feu ne sont pas monnaie courante
Sous le choc après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe, le Japon remet sa sécurité en question. Un fait rare dans un pays où la culture des armes n'existe pratiquement pas.
Alors que la dépouille de Shinzo Abe est ramenée à Tokyo (Japon), les Japonais sont toujours sous le choc après cet acte d’une violence rare dans le pays. L’ancien Premier ministre a été abattu par balles, vendredi 8 juillet. L’auteur présumé, un ex-militaire et chômeur de 41 ans, aurait lui-même fabriqué l’arme du crime. Se procurer une arme est un parcours du combattant au Japon. Il faut notamment un examen écrit, obtenir un certificat médical avec évaluation psychologique, faire une formation au tir et passer des entretiens avec la police.
Un gouffre entre le Japon et les États-Unis
Outre les chasseurs, les sportifs, les forces de l’ordre ou l’armée, les Japonais n’ont pas de culture des armes, encore moins de violence armée. "C’est même incroyable que quelqu’un se promène avec une arme", estime un habitant. Au Japon, il y a 0,25 arme à feu pour 100 habitants, contre 20 armes en France. Aux États-Unis, c’est même plus que le nombre d’habitants : 120 armes à feu pour 100 Américains.
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