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LA PHOTO. D'anciennes «femmes de réconfort» contre l'accord entre Tokyo et Séoul

Plusieurs centaines de personnes, dont de nombreuses anciennes esclaves de l'armée impériale nippone pendant la Seconde Guerre mondiale, ont manifesté le 30 décembre 2015 devant l'ambassade du Japon, dans la capitale sud-coréenne.
Article rédigé par Alain Chémali
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Elles protestent contre l'accord intervenu entre Séoul et Tokyo, présenté comme «historique», pour régler le différend sur celles qu'on appelait des «femmes de réconfort». Selon cet accord, le Japon a offert des «excuses sincères» et un milliard de yens (7,5 millions d'euros) aux 46 Sud-Coréennes, encore vivantes, qui furent il y a 70 ans contraintes de se prostituer pour les militaires japonais. Outrées, les femmes comme Lee Yong-Soo et Gil Won-Ok affirment vouloir se battre jusqu'à ce que le Japon endosse la responsabilité officielle des atrocités commises, afin de rendre justice aux victimes décédées. Salué par Washington, l'accord est dénoncé en revanche par la presse chinoise qui juge insuffisantes les excuses japonaises. (AFP PHOTO / JUNG YEON-JE  )

Lee Yong-Soo et Gil Won-Ok, deux anciennes «femmes de réconfort» à Séoul Elles protestent contre l'accord intervenu entre Séoul et Tokyo, présenté comme «historique», pour régler le différend sur celles qu'on appelait des «femmes de réconfort». Selon cet accord, le Japon a offert des «excuses sincères» et un milliard de yens (7,5 millions d'euros) aux 46 Sud-Coréennes, encore vivantes, qui furent il y a 70 ans contraintes de se prostituer pour les militaires japonais. Outrées, les femmes comme Lee Yong-Soo et Gil Won-Ok affirment vouloir se battre jusqu'à ce que le Japon endosse la responsabilité officielle des atrocités commises, afin de rendre justice aux victimes décédées. Salué par Washington, l'accord est dénoncé en revanche par la presse chinoise qui juge insuffisantes les excuses japonaises.

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